DU 18E SIÈCLE À NOS JOURS
Peyreleau a compté jusqu’à 390 habitants en 1840, mais cet ancien chef lieu de canton n’en compte plus que 75.
Les cultures
Dans une enquête en Haute Guyenne, réalisée en 1780, on peut lire qu’on cultivait, outre les céréales habituelles, le chanvre et le safran.
Au XVIIIe siècle, les habitants se lancèrent dans l’éducation du ver à soie. Moins développée que dans les Cévennes, cette activité représentait une importante source de revenus. A la fin du XiXè siècle, 2 évènements conduisirent la disparition de l’activité, les feuilles de mûriers furent frappées d’une maladie à laquelle Louis Pasteur remédié, mais ensuite l’ouverture du canal de Suez porta un coup d’arrêt à la production soyeuse en France, entraînant l’arrivée sur le marché local de la soie asiatique à des prix plus compétitifs.
Le coton
Les femmes étaient employées à la filature du coton et fabriquaient bas et bonnets qui étaient acheminés par caravanes de mulets aux foires de Beaucaire. L’industrie du coton a disparu au début du 19e siècle
Le cuir
Un cahier de reconnaissances des seigneurs de Mostuejouls de l’an 1397 mentionne les calquiéres (mégisseries) de Peyreleau. Elles sont donc contemporaines ou même antérieures à celles de Millau qui ne sont signalées qu’en 1435.
Outre la mégisserie, la ganterie qui marquent l’histoire de Millau, impactaient directement la vie de nos villages, puisque du travail à façon de couture était acheminé dans les vallées et donnaient ainsi du travail aux femmes des villages.
Cette organisation a existé jusque dans les années 50.
Les mines de Lignite
Quelques mines de lignite ont été exploitées sur le secteur de Peyreleau dès 1634, pour un usage plutôt local.
Les pins
Des traces de « brulades » attestent la présence de nombreuses stations de « résiniers » qui exploitaient la « poix des causses » qui était acheminée à dos de mulets vers les ports de Sète et de Narbonne où elle servait au calfatage des bateaux.
Le tourisme
Fin 19e, début 20e, la région fut redécouverte par des érudits tels que EA Martel qui surent mettre “ à la mode” la région qui s’est alors ouverte au tourisme.
Des servitudes publiques furent mises en place pour protéger cet environnement remarquable.
En 2011, une inscription au patrimoine mondial de l’Unesco est venue concrétiser les atouts de la région et Peyreleau en particulier, qui est inclus pour une grande partie dans la zone Coeur.
En 2019, Peyreleau rejoint l’association des Petites Cités de Caractère.
Quelques dates
1460 : ouverture de l’école
1460 : Peyreleau a son juge du paix
1842 : 1er bureau de distribution de lettres
1820 : etablissement d’une gendarmerie à pieds
1882 ( ou 1887) : ouverture d’un bureau télégraphique
1904 : le maire refuse l’installation d’une cabine téléphonique, jugeant la dépense trop chère par rapport à son intérêt. Celle ci sera installée au Rozier
A partir de 1912 : adduction eau potable