Peyreleau était fortifiée (ville close) depuis le 11e siècle jusqu’au 16e siècle.
LA TOUR
La Tour carrée de l’horloge, à mâchicoulis, de l’ancien château qui domine le village, fut reconstruite en 1624 par le seigneur du Triadou. Les soubassements seraient l’œuvre des Romains.
La tour se dresse toujours sur son rocher, elle fut reconstruite par le Seigneur du Triadou au 17e siècle.
De la terrasse de la tour vous bénéficierez d’un panorama exceptionnel sur le village, les gorges du Tarn et de la Jonte et leurs falaises
LE CHATEAU DU TRIADOU
Dès la fin du 15e siècle les d’Albignac entamèrent la construction du château du Triadou et sa chapelle, ne pouvant se qualifier seigneur de Peyreleau, d’Albignac prit le titre de seigneur du Triadou. Les chèvres et brebis du village étaient gardés par un berger commun. Le soir au retour du troupeau, on allait, à l’entrée du village, faire le triage, ce qui fit donner à celle partie du ravin le nom du Triadou. Le château doit son nom au terrain sur lequel il a été construit. Ce terrain cédé par les moines du Rozier,
Le château se trouvant construit près de cet emplacement, il fut facile au châtelain de prendre un titre que personne ne songeait à lui contester
Cette relation au pastoralisme est un trait dominant de la culture de Peyreleau. Il est notable que les Seigneurs d’Albignac conservèrent l’appellation : Seigneurs du Triadou.
Certaines parties du château du Triadou portent les caractères de la renaissance, surtout la chapelle, séparée du manoir par une belle terrasse.
LA CHAPELLE DU CHATEAU DU TRIADOU
La chapelle fut consacrée et décorée en 1669. Bâtie en forme de dôme octogone, avec porte en plein cintre, dominée par une niche où se trouvait une statue de la Vierge, elle possédait à l’intérieur de belles fresques fresques représentant divers mystères de la vie de Marie : l’annonciation, l’immaculée conception, la présentation et la visitation. Ces fresques attribuées à Antoine Calmettes furent ) détruites à la fin des années 1960. La porte de la chapelle est surmontée des armes des d’« Albignac ». Le toit était couronné par une tour également octogone, en charpente et avec nombre de vitraux. Au milieu était suspendue une petite cloche en argent pesant de 25 à 30 kilogrammes.
Datant du XIIe siècle, elle servait à la collecte de la dîme. Elle était la propriété des moines du Rozier puis des seigneurs d’Albignac. Par la suite elle servit de relais pour les mules avant de franchir les lourdes pentes des Causses.
Rebaptisée grange templière, elle accueille aujourd’hui un restaurant.